"L'art stoppe tous les actes de violences."
"Déjouer des attentats, c'est son destin."
"La terre et le ciel sont de couleur rouge sang, due aux attentats perpétrés depuis des années."
"Des gens autour de moi disparaissent, au fil des jours, des mois, des ans, laissant des tas de chair humaine derrière eux."
"Des personnes adultes, et même des enfants influencés par une certaine dévotion, se font exploser."
"Je découvre que mes parents et des proches ont comme moyen l’horreur pour du fric.
Flics, frère, épouse, de nombreuses personnes autour de moi sont envoûtées par de l’argent sale."
"Mes premières heures sont très sévères.
Je suis allongé sur une paillasse en inox pendant une éternité.
Personne n’a que faire de mon corps recouvert de sang coagulé.
Tout le personnel de l’hôpital m’a quitté.
Il est débordé, il compte, il stocke et raccommode les premières personnes défigurées, qui ont été démembrées par un effroyable attentat à Paris."
"Des mauvaises idées errent secrètement dans la tête de personnes haineuses, notamment en France, l’un des berceaux internationaux de certaines forces malveillantes.
Il n’en faut pas beaucoup pour que des gens commencent à pratiquer la violence."
"Ils remplissent beaucoup de conteneurs avec toutes sortes de piles.
Ils les connectent avec minutie à divers disjoncteurs par des fils, formant un faisceau de toutes les couleurs.
Le tout est branché à des batteries.
De la sueur coule sur leurs fronts, la conception de cette orfèvre de mécanique de malheur dure depuis des heures.
Tous les bidons sont recouverts d’un couvercle, genre grands seaux en plastique pour liquide alimentaire, il y en a bien une vingtaine.
Ils se flattent de la bonne somme d’argent, ils vérifient des passeports et des billets d’avion, il y aura bientôt un nouveau voyage."
"Sur les vingt récipients bourrés d’explosifs, dix d’entre eux ont été retrouvés à peine dégradés.
Leurs connexions ont failli.
Quelqu’un a dû jouer avec les fils de toutes les couleurs.
S’ils avaient explosé avec les autres, le bilan meurtrier et matériel aurait été bien plus important."
"Pour les autorités chargées de l’enquête, l’embuscade meurtrière provenait d’une organisation terroriste d’un pays d’Europe occidentale.
Un couple de Français s’était engagé dans l’opération.
Ces crimes ont affecté une cible économique majeure : le tourisme, visant directement leurs compatriotes.
Ils ont transmis également une arme redoutable : la peur.
Désormais, nos habitudes sont devenues source d’inquiétudes et d’incertitudes.
Nous vivons dans une certaine terreur et bien sûr, nous ne pouvons pas être totalement en paix."
"Désormais, nos paysages sont des natures mortes, dominées par le rouge qui reflète la férocité de ces massacres.
Le moteur de ces criminels est de répandre un pouvoir brutal qui impressionne.
Ils symbolisent l’usage de la peur, c’est-à-dire de l’abattement sur les pays qui en sont victimes.
La tyrannie qu’ils imposent fait paniquer les nations, elles s’en paralysent elles-mêmes, elles se punissent elles-mêmes.
Ils défient des grandes puissances en stimulant leur anxiété.
Ils arrivent à leur fait perdre la raison, leurs moyens.
Des attaques sont plus ou moins ciblées.
Cela reflète mille couleurs sur la terre des gouvernements.
Il résonne des alarmes aux tons jaunes puis orange, qui sont provoquées par les menaces.
Ces meurtriers sont très bons pour convertir les êtres en témoins fébriles sur leur terrain.
Une nouvelle épidémie est répandue sur terre : l’ADM (l’Arme à Décès Monstrueux), qui se propage dans notre ADN."
"Moi, en bas, j’endure ma solitude, je fais de mon mieux dans ce monde en feu.
Je suis très malheureux.
Dieu, je suis triste."
